dans la chaleur de l’été une femme alanguie . Je vois le mouvement de l’étoffe qui drape son intimité, comme les pétales du magnolia. Cette analogie est pour moi renforcée par le vert du canapé semblable au feuillage vert.Une sensualité abandonnée, comme les pétales ouverts du magnolia.
Cette femme à demi nue allongée sur un confortable transat avec ce papier peint floral est une invitation à la détente et à l’amour. Les bras écartés, la poitrine apparente, un corps généreux, les jambes mi découvertes assez offertes, tout incite à la rejoindre.
Ces oranges au premier plan renforcent la fraîcheur florale et renvoient à la forme des seins. Je ne comprends pas bien la forme rouge sous son bras, sans doute s’agit-il d’un coussin.
La troisième bande surprend avec cette fleur qui s’avance sur la femme telle un prédateur sur sa proie. Je me laisserait volontiers aller au fantasme de la fleur comme un agent phallique pollinisateur de la dame au magnolia histoire de faire imagé 😉
Comme vous y allez, cher Spei ! vous terminez là par une interprétation délirante votre description déjà assez orientée vers une certaine concupiscence….
Je vois tous simplement dans ce tableau une belle femme à l’aise, languissamment étendue au creux de la touffeur d’un après-midi d’été. Son intimité est protégée par un paravent à fleurs bleues et des abricots sont à portée de sa main. Elle semble abandonnée à une rêverie et sourit… Sans doute hume-t-elle aussi avec délice le parfum subtil des magnolias blancs….
Début du vingtième siècle, un petit salon, plutôt un boudoir, par une après-midi d’hiver. La lumière, plutôt douce et pâle, afflue par la fenêtre face au modèle, confortablement « affalée » sur une méridienne où l’on a jeté des coussins. J’imagine un petit poële qui diffuse une douce chaleur et et répand l’odeur d’oranges qui se dégage de la coupe à fruits.
La femme a les yeux mi-clos, peut-être somnole-t-elle, peut-être est-ce à cause du soleil d’hiver par la fenêtre.
L’ambiance traduit un moment très doux, le calme cotonneux et charmant comme on peut en vivre l’hiver.
Emma (7 ans) : je vois une dame, alongée sur une serviette vert claire et vert foncé posée sur un transat. A droite, il y a un bouquet de fleurs. A gauche il y a des oranges posées sur un pot gris. Sur le mur, des décorations, des fleurs, plein de fleurs violettes. Et il y a aussi une table jaune. Puis c’est tout.
dans la chaleur de l’été une femme alanguie . Je vois le mouvement de l’étoffe qui drape son intimité, comme les pétales du magnolia. Cette analogie est pour moi renforcée par le vert du canapé semblable au feuillage vert.Une sensualité abandonnée, comme les pétales ouverts du magnolia.
Cette femme à demi nue allongée sur un confortable transat avec ce papier peint floral est une invitation à la détente et à l’amour. Les bras écartés, la poitrine apparente, un corps généreux, les jambes mi découvertes assez offertes, tout incite à la rejoindre.
Ces oranges au premier plan renforcent la fraîcheur florale et renvoient à la forme des seins. Je ne comprends pas bien la forme rouge sous son bras, sans doute s’agit-il d’un coussin.
La troisième bande surprend avec cette fleur qui s’avance sur la femme telle un prédateur sur sa proie. Je me laisserait volontiers aller au fantasme de la fleur comme un agent phallique pollinisateur de la dame au magnolia histoire de faire imagé 😉
Comme vous y allez, cher Spei ! vous terminez là par une interprétation délirante votre description déjà assez orientée vers une certaine concupiscence….
Je vois tous simplement dans ce tableau une belle femme à l’aise, languissamment étendue au creux de la touffeur d’un après-midi d’été. Son intimité est protégée par un paravent à fleurs bleues et des abricots sont à portée de sa main. Elle semble abandonnée à une rêverie et sourit… Sans doute hume-t-elle aussi avec délice le parfum subtil des magnolias blancs….
Début du vingtième siècle, un petit salon, plutôt un boudoir, par une après-midi d’hiver. La lumière, plutôt douce et pâle, afflue par la fenêtre face au modèle, confortablement « affalée » sur une méridienne où l’on a jeté des coussins. J’imagine un petit poële qui diffuse une douce chaleur et et répand l’odeur d’oranges qui se dégage de la coupe à fruits.
La femme a les yeux mi-clos, peut-être somnole-t-elle, peut-être est-ce à cause du soleil d’hiver par la fenêtre.
L’ambiance traduit un moment très doux, le calme cotonneux et charmant comme on peut en vivre l’hiver.
Emma (7 ans) : je vois une dame, alongée sur une serviette vert claire et vert foncé posée sur un transat. A droite, il y a un bouquet de fleurs. A gauche il y a des oranges posées sur un pot gris. Sur le mur, des décorations, des fleurs, plein de fleurs violettes. Et il y a aussi une table jaune. Puis c’est tout.
La très chère était nue…
Une ombre très lumineuse
Belle inspiration marocaine de Matisse